GUINÉE ÉQUATORIALE - PRÉSIDENTIELLE: Malabo accuse Madrid Paris et Washington d’ingérence
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La Guinée équatoriale a accusé dimanche 6 novembre l’Espagne, la France et les États-Unis d’« ingérence » dans ses élections présidentielle et législatives
prévues le 20 novembre.
Teodoro Obiang Nguema Mbasogo (au centre), au siège de l’UA, à Addis-Abeba, le 10 février 2020. © Michael Tewelde/AFP
Malabo reproche à l’Espagne, la France et les États-Unis d’avoir dépêché des diplomates à un meeting de campagne d’un des deux seuls mouvements d’opposition autorisés à présenter des candidats, mais qui ne pèsent pas lourd face au puissant Parti Démocratique de Guinée équatoriale (PDGE) du président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, qui occupe 99 des 100 sièges de l’Assemblée nationale sortante et la totalité des 55 du Sénat.
Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, qui détient le record mondial de longévité au pouvoir pour un chef d’État vivant – monarchies exceptées -, brigue un sixième mandat à 80 ans.
Deux challengers
Le chef de l’État n’aura que deux challengers le 20 novembre : Andrès Esono Ondo, de la CPDS, et Buenaventura Monsuy Asumu, candidat du Parti de la Coalition Sociale démocrate (PCSD), allié au PDGE dans les précédents scrutins.
Andrès Esono Ondo se présente pour la première fois, Buenaventura Monsuy Asumu pour la troisième. Il avait été candidat – un « faire-valoir » du président Obiang, selon l’opposition – en 2002, 2009 et 2016, ne récoltant que des miettes.
Depuis plusieurs semaines, les forces de l’ordre mènent une campagne d’arrestations d’opposants au motif, selon le pouvoir, qu’elles ont déjoué un « complot » de l’opposition qui prévoyait des « attentats » contre « les stations d’essence, des ambassades occidentales et les domiciles de ministres ».
(Avec AFP)
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